Pneumonies à mycoplasme : quelles solutions en aromathérapie ?

Pneumonies à mycoplasme : quelles solutions en aromathérapie ?

  Pierre Franchomme - École Internationale d'Aromathérapie

 (1880)    (6)

  Dossiers santé

On enregistre depuis l’automne une poussée épidémique de pneumonies à Mycoplasme causée par la bactérie Mycoplasma pneumoniae, avec dans certains cas des formes de pneumonies sévères. Les propriétés antibactériennes de certaines huiles essentielles permettent d'envisager le recours à l’aromathérapie au côté des traitements conventionnels par antibiotiques, notamment dans le cas de résistances aux antibiotiques. 

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Une infection respiratoire pouvant évoluer vers des formes aiguës
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bactérie

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Mycoplasma pneumoniae
est une bactérie pathogène dépourvue de paroi cellulaire, ce qui la rend résistante à de nombreux antibiotiques. Elle infecte les cellules des voies respiratoires. Sa capacité à se fixer aux cellules épithéliales pulmonaires est essentielle pour son invasion et sa persistance. Cette spécificité contribue à la nature prolongée et souvent insidieuse des infections à Mycoplasma pneumoniae.

La contamination se fait par voie aérienne avec ensuite une incubation de 1 à 3 semaines. 

Les symptômes initiaux de la pneumopathie à Mycoplasma pneumoniae peuvent ressembler à un simple rhume en touchant le nez, la gorge et les bronches, avec une toux sèche, des maux de gorge et de tête, une fièvre modérée.

Cependant, dans 10 % des cas, l’infection se développe plus profondément dans les poumons, au niveau des alvéoles pulmonaires, provoquant des symptômes plus sévères : toux persistante avec expectoration de mucus, difficulté à respirer, douleur thoracique. 

Des complications telles que la pneumonie sévère, l'insuffisance respiratoire et l'inflammation généralisée peuvent rendre la pneumopathie à Mycoplasma pneumoniae grave.  

L’évolution est généralement favorable dans la majorité des cas. Une fatigue peut prolonger la convalescence.

La pneumopathie à Mycoplasma pneumoniae est plus fréquemment observée chez les enfants, les adolescents et les adultes jeunes de moins de 40 ans, mais peut toucher toutes les tranches d'âges. Elle est rare chez les moins de 4 ans et les plus de 60 ans.

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Le choix des huiles essentielles

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Huile essentielles

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Il est crucial de consulter un professionnel de la santé pour obtenir un diagnostic précis et un traitement approprié, notamment en cas de résistance aux macrolides.

Un traitement naturel à base d’huiles essentielles (HE) est une option pertinente dans le cadre d’une synergie en médecine intégrative, en appui au traitement conventionnel basé sur une antibiothérapie (macrolides).

Le thymol et le carvacrol  sont 2 phénols terpéniques à la fois antibactériens puissants à large spectre d’action et anti-inflammatoires efficaces. Ces actifs se retrouvent dans les huiles essentielles de Thym d’Espagne à thymol (Thymus zygis subsp. gracilis ct thymol) et d’Origan d’Espagne à carvacrol (Thymbra capitata ct carvacrol).

Mode d’emploi : 
- Pour les 12 ans et plus : 3 à 4 gouttes de chaque HE dans un flacon de 10 ml d’huile végétale à instiller par voie rectale avec une petite poire en caoutchouc, 3 fois par jour x 5 à 7 jours.
- Alternative efficace : appliquer le mélange sur la plante des pieds en massant légèrement pour faire pénétrer. Cette méthode permet de mettre à profit la bonne pénétration cutanée des huiles essentielles au niveau de la plante des pieds, une zone où la peau est fine, bien vascularisée, peu sensible. Convient aux enfants dès 6/7 ans. 


Dans les formes plus sévères, compléter par un massage des avant-bras avec 4 à 5 gouttes d’huiles essentielles à (-)-linalol  et à géraniol comme celles de Thym d’Espagne à linalol  (Thymus zygis subsp. gracilis ct linalol) et de Monarde fistuleuse (Monarda fistulosa). 2 à 3 fois par jour x 5 à 7 jours.

Concernant la toux, appliquer 3 ou 4 fois par jour sur la poitrine une huile de massage à 5 % d’huiles essentielles aux propriétés antitussives : Cyprès toujours vert (Cupressus sempervirens) ou Sapin baumier (Abies balsamea) par exemple.

Et éventuellement, pour éviter au malade de rester porteur de la bactérie au niveau du pharynx (50 % des cas) : 1 goutte d'huile essentielle de Thym à linalol (Thymus zygis subsp. gracilis ct linalol) sur un sucre de canne à laisser fondre sur la langue.  

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Retrouvez les huiles essentielles citées dans notre aromathèque

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Thym d’Espagne à thymol (Thymus zygis subsp. gracilis ct thymol)

Origan d’Espagne à carvacrol (Thymbra capitata ct carvacrol)

Thym d’Espagne à linalol  (Thymus zygis subsp. gracilis ct linalol)

Monarde fistuleuse (Monarda fistulosa)

Cyprès toujours vert (Cupressus sempervirens)

Sapin baumier (Abies balsamea)

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AVERTISSEMENT 

Les informations présentées dans cet article ne constituent pas une recommandation thérapeutique et ne remplacent pas la consultation d’un professionnel de santé. Les huiles essentielles ne conviennent pas aux enfants de moins de 6 ans, ni aux femmes enceintes ou allaitantes. Dans ces cas, demander l’avis d’un professionnel de santé.
 Par ailleurs, l’usage des huiles essentielles nécessite de vérifier au préalable leurs précautions d’emploi et contre-indications éventuelles. En cas de doute, consulter un professionnel de santé.

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